Notre quotidien : simple et sain
Bonjour, je m’appelle Lauriane et je suis addicte.
Au début je me disais que c’était juste un passage, que ça allait changer, que c’était juste temporaire, que ça n’allait jamais durer, et qu’un jour j’allais pouvoir m’arrêter du jour au lendemain. Mais non… ça en était loin d’être fini pour moi, pour nous. Puis ensuite, quand vraiment je suis devenue à croc, c’est là où j’ai embarqué mon mari là-dedans… et là… c’était le début de la fin…
…La fin d’une vie égoïste.
C’est bien comme cela que se présentent les addictes non ? Car oui, j’en suis devenue addicte. Addicte de notre nouveau style de vie ! Une addiction saine et pure, plein de bons sens et surtout, très facile à adopter. Jamais je ne pourrais retourner ‘comme avant’.
Mon mari dirait que tout a commencé le jour où nous avons eu notre fille. J’achetais local, organique, sans trop me soucier du prix des choses. Puis ensuite c’est passé aux jouets, aux livres… J’acheté un maximum d’occasion et des jouets en bois. Les fringues aussi, beaucoup d’achats via FB, des trocs entres mamans, des donations par ci par là. Et puis bien sûr les produits ‘beauté’ pour notre fille. Nous faisions attention à ce que nous achetions comme shampoings, savons, huiles… en faisant confiance, les yeux fermés, à tous ces produits soi-disant ‘bébé friendly’ que l’on trouve au rayon ‘bébé’ dans les commerces. Je voyais aussi toutes ces autres mamans autour de moi, avec tous leurs accessoires de bébés comme si c’était une compétition, avec la meilleure poussette à $4500… Bon certes, elles avaient un ‘cup holder’ intégré ce qui avait l’air quand même bien pratique ! Mais je pense que tout cela m’a un peu dégoutée et m’a encore plus poussé à être différente et à aller dans le sens inverse. Oui avoir de l’argent c’est bien, mais encore faudrait-il bien l’investir. Ça c’était la mentalité posh de Vancouver, Colombie Britannique, ou toutes les femmes portent du Lululemon et ‘font du yoga’.
Ensuite nous avons déménagé à Halifax, en Nouvelle Ecosse, où nous avons eu un deuxième enfant.
Et puis il ne faut pas oublier qu’il s’agit aussi d’un changement mondial. Il n’y a pas que dans notre maison où l’on réalise qu’il faut changer les choses, changer notre mode de vie. C’est autour de nous, il suffit d’y faire un peu plus attention : ‘ah tiens, ici ils ne donnent plus de sacs plastiques’. ‘Ah tiens, regarde mon chéri, les fourchettes jetables sont faites de plastique recyclé’ – ‘Ah tiens regarde là, ils donnent des assiettes en papier !’. Tous ces petits détails sont très encourageants et d’y prendre conscience est tout à fait fondamental.
Puis après viennent aussi se confondre à tout ceci les réseaux sociaux, très présents dans nos vies, ne nous voilons pas la face. En voici la preuve ! Je suis sur mon ordinateur en train d’écrire sur un blog 😉 Nous avons accès, sans le vouloir, à tout ce qui se passe dans le monde. Les pesticides, la consommation de viande, le plastique, les forêts qui brulent, les enfants qui fouillent dans des poubelles pour se nourrir, sans parler des guerres et de la politique.
Et puis, est arrivé quelque chose qui a fait tout basculer. Une chose fantastique, tombée du ciel ! Un petit bout de fille de 15 ans qui s’est mise à protester devant le parlement Suédois, en grève scolaire pour le climat. Et ça, c’est formidable. Ça vous renforce encore plus dans tous vos efforts, ça vous conforte dans votre quotidien, et ça vous rassure sur l’avenir de cette planète unique qui est la nôtre.
Voici comment ma vie a changé et comment j’ai affecté celles des autres autour de moi !
A suivre…